Cet article date de plus de sept ans.

Confondue avec "Quotidien", une équipe du "Petit Journal" malmenée lors d'un meeting FN

Le service d'ordre du FN a poussé les journalistes vers la sortie avant de revenir les chercher et d'évoquer une "maladresse".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Capture écran de l'émission du Petit Journal, sur Canal+, le 20 février 2017. (LE PETIT JOURNAL)

"Ca va c'est bon, casse-toi !" Vendredi 17 février, une équipe de journalistes du "Petit Journal" de Canal+ s'est fait violemment mettre dehors par le service d'ordre du Front national, lors d'un meeting de Marine Le Pen dans le Jura. 

La journaliste reporter d'images, qui filme la scène, s'est notamment fait prendre par le cou par l'un des vigiles, pendant que la rédactrice qui l'accompagne tente de la défendre. "On est accréditées ! Monsieur, on est accréditées ! Vous ne la tenez pas par le cou, s'il vous plaît !", ordonne-t-elle. "Bon, écoutez, ça va c'est bon, casse-toi", répond alors le vigile, sans ménagement. 

"Une maladresse"

Quelques minutes plus tard, alors que les deux journalistes sont exclues de la salle, un autre membre de la sécurité de Marine Le Pen revient vers elles pour leur demander si elles souhaitent finalement rentrer. "Il y a eu une méprise sur... entre 'Le Petit Journal' et le 'Quotidien'", avoue-t-il.  "Ah, parce que nos collègues de 'Quotidien' par contre, eux, n'auraient pas été acceptés ici ?" interroge la journaliste.

Contactée par le Huffington Post, la journaliste confirme que les hommes du service d'ordre étaient bien ceux du Front national et n'appartenaient pas à une entreprise extérieure engagée pour l'occasion. "Nous étions sous le choc, notre cameraman a été soulevée par le cou", raconte-t-elle. "Nous n'avons pas réussi à avoir des explications officielles de l'équipe de Marine Le Pen." Le 1er février, un journaliste de "Quotidien", diffusé sur TMC, s'était déjà fait expulser violemment par le service d'ordre du FN, lors du Salon des entrepreneurs à Paris.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.