Photos de l'Etat islamique diffusées sur Twitter : l'Assemblée nationale lève l'immunité parlementaire de Marine Le Pen
Une enquête avait été ouverte en 2015 pour "diffusion d'images violentes" par le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Le bureau de l'Assemblée nationale a approuvé, mercredi 8 novembre, la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, réclamée par la justice française, a appris franceinfo de source parlementaire. Le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) a ouvert une enquête après la diffusion d'images d'exactions du groupe terroriste Etat islamique sur son compte Twitter.
Le bureau, plus haute instance collégiale de l'Assemblée composée de 22 députés, ne s'est pas prononcé sur le fond du dossier, mais sur le caractère sérieux, loyal et sincère de la demande de la justice.
"Une décision de basse politique politicienne"
Marine Le Pen n'a pas tardé à réagir. "La liberté d'expression et de dénonciation, qui est consubstantielle au rôle de député, est morte avec cette décision de basse politique politicienne, a affirmé la présidente du Front national auprès de l'AFP. Mieux vaut être un jihadiste qui rentre de Syrie qu'une députée qui dénonce les abjections de l'EI."
En mars, le Parlement européen avait déjà levé l'immunité de la présidente du FN, élue depuis à l'Assemblée nationale.
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