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Présidentielle : Nicolas Dupont-Aignan annule sa conférence de presse prévue ce jeudi

Le patron de Debout La France, qui devait se prononcer ce jeudi depuis son QG de campagne sur la consigne de vote à donner pour ce second tour de l'élection présidentielle a finalement annulé la conférence de presse.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Certains membres de Debout La France verraient d'un bon œil un accord avec le Front national afin de remporter des circonscriptions gagnables. (SERGE TENANI / CITIZENSIDE)

Nicolas Dupont-Aignan, patron de Debout La France, a annulé la conférence de presse qu'il devait tenir ce jeudi 27 avril après-midi à son QG de campagne dans le 7e arrondissement à Paris, pour se prononcer sur la consigne de vote à donner pour ce second tour de l'élection présidentielle. "Rien n'est prévu aujourd'hui", a indiqué une personne de son entourage à franceinfo.

Les partisans divisés sur le vote Le Pen

Les membres du mouvement de Nicolas Dupont-Aignan sont divisés sur la conduite à tenir quant au vote en faveur de Marine Le Pen. "C'est du 50-50", a confié un membre de son équipe de campagne à franceinfo. La moitié des membres est en faveur de cette alliance avec la candidate du FN, et l'autre moitié pense qu'il ne faut donner aucune consigne de vote. C'est ce qui est ressorti de la réunion du bureau et du Conseil national de Debout la France tenu lundi en fin d'après-midi, selon les informations recueillies par franceinfo.

Certains membres de Debout La France verraient d'un bon œil un accord avec le Front national afin de remporter des circonscriptions gagnables : actuellement, le parti n'a qu'un député, Nicolas Dupont-Aignan lui-même. Sans accord, difficile d'imaginer faire mieux.

Une aide financière du FN dans la négociation ?

L'une des explications de cette division est aussi financière. "Le parti connaît aussi un problème de trésorerie", a-t-on expliqué à franceinfo. Le mouvement n'a pas réalisé au premier tour les 5% des voix qui ouvrent droit au remboursement des frais de campagne. En dessous de cette barre, l'État verse seulement 800 000 euros aux candidats. Par ailleurs, le mouvement aurait déjà reçu 300 000 euros de dons. Une aide financière du FN pourrait faire partie de la négociation.

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