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Manifeste de l'AMF : Jean Lassalle veut "redonner aux maires la fierté qui leur est due"

Le candidat à la présidentielle, Jean Lassalle, s'est exprimé ce mercredi à la Maison de la Radio devant plusieurs centaines d'élus réunis par l'Association des maires de France. Selon lui, il faut "réhabiliter les communes" et "redonner aux maires la fierté qui leur est due".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean Lassalle a terminé son allocution par un "Mesdames et messieurs les maires, tenez bon !" (BERTRAND GUAY / AFP)

Devant plusieurs centaines d'élus de l'Association des maires de France réunis ce mercredi 22 mars à la Maison de la Radio à Paris, Jean Lassalle, maire de Lourdios-Ichère, dans les Pyrénées-Atlantiques et candidat à la présidence de la République a appelé à "réhabiliter les communes" et "redonner aux maires la fierté qui leur est due".

Une fois élu, a-t-il promis, il engagera un "grand projet campagnes de France et communes de France" et en fera une "grande cause nationale". Ainsi s'agit-il, selon lui, de "remettre à la mode ces territoires, cet art de vivre." "Ce n'est pas vieux, ce n'est pas périmé" a-t-il ajouté. 

Abroger la loi NOTRe

Il a annoncé, par ailleurs, qu'il abrogerait la loi NOTRe, portant la nouvelle organisation territoriale de la République : "Je ne suis pas du tout pour essayer de mettre en avant le système qui vient d'être décidé au cours du dernier mandat", a expliqué l'édile. "Je suis pour le mettre totalement à terre. Je ne veux pas, parce que j'ai trop de respect pour eux, que les préfets soient des garde-chiourmes pendant cinq ans", a souligné Jean Lassalle avant d'ajouter : "Il faut réhabiliter les communes, il faut redonner aux maires la fierté qui leur est due."

Et en finir avec l'intercommunalité

À un maire qui l'a interrogé sur l'intercommunalité, Jean Lassalle a répondu qu'il ne voulait plus "de ces grandes intercommunalités qui ne s'imposent absolument pas à nous et qui ne sont pas faites pour nous." Et il a précisé : "J'ai beaucoup aimé la première génération de communauté de communes qui était un outil au service des communes." 

Au micro de franceinfo, Jean Lassalle a considéré qu'"à partir du moment où l'on accepte qu'il y a cinq candidats alors qu'il y en a onze de qualifiés de manière légale", cela signifie, pour l'élu, qu'il y a des "candidats et des sous-candidats" : des maires et des "sous-maires". Et donc, in fine, "des électeurs et des sous-électeurs".

La "dernière dictature en date du monde"

"Depuis la chute du mur de Berlin, a encore assuré Jean Lassalle, depuis un match Giscard-d'Estaing-Mitterrand, je n'ai plus eu l'honneur de vivre une véritable campagne gauche-droite. Parce qu'à partir de notre modèle, nous avons laissé se mettre en place la dernière dictature en date du monde. Elle nous a dépossédé de tout aux niveaux des pouvoirs..." Aussi a-t-il terminé son allocution par un : "Mesdames et messieurs les maires, tenez bon !"

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