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Bruno Le Maire critiqué pour une formule qu'il n'a pas prononcée

BFMTV avait indiqué, à tort, que lors de son discours à l'université d'été de son parti, Les Républicains, il avait prononcé la phrase : "En France nos femmes sont visibles".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite, le 3 septembre 2016 à La Baule (Loire-Atlantique). (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Les mots ont un poids, même les plus petits. Bruno Le Maire l'a appris à ses dépens, samedi 3 septembre. Lors de son discours à l'université d'été de son parti, Les Républicains, le candidat à la primaire de la droite a prononcé la phrase suivante : "En France, les femmes sont visibles et elles n'ont pas vocation à être dissimulées." Il s'exprimait après le débat sur le burkini.

Mais la chaîne d'information en continu BFMTV a mal retranscrit le propos, changeant "les femmes" en "nos femmes" dans un tweet qui annonçait la diffusion en direct de son discours. Voici une capture d'écran du tweet en question. Il a depuis été effacé, et BFMTV a mis en ligne un correctif.

Capture d'écran du tweet de BFMTV le 3 septembre 2016. (FRANCEINFO)

Réactions de la gauche puis excuses

Le hic, c'est que le message s'était déjà largement propagé sur Twitter. Et qu'il a provoqué plusieurs réactions de femmes politiques de gauche, le camp adverse de Bruno Le Maire.

Ainsi la ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol fait une allusion au toast des cavaliers de Saumur, "A nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent", comme le note Le Parisien. Une phrase citée par Jacques Chirac lors d'un déplacement en mars 1992 pour soutenir la candidature de Jean-Louis Debré aux législatives.

La secrétaire d'Etat au Numérique et à l'Innovation Axelle Lemaire a elle aussi réagi  en signant "ton Axelle". Puis, dimanche matin, elle a présenté ses excuses à Bruno Le Maire.

L'intéressé en a finalement profité pour envoyer une pique à la "gauche moralisatrice", en retweetant l'extrait de son discours mis en cause.

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