Cet article date de plus de dix ans.

Comment Nicolas Sarkozy dirigerait l'UMP en cas de retour

Selon "Le Figaro", l'ancien président aurait déjà une idée précise du nouveau style qu'il souhaiterait imprimer s'il redevenait le patron de l'UMP.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy, le 30 janvier 2014, à Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime). (XAVIER LEOTY / AFP)

Reviendra, reviendra pas ? C'est un secret de polichinelle : Nicolas Sarkozy prépare son retour en politique. Début septembre, selon toute vraisemblance, l'ancien chef de l'Etat devrait se porter candidat à la présidence de l'UMP, dont l'élection se tiendra le 29 novembre. Sûr de sa victoire, Nicolas Sarkozy aurait déjà une idée précise du nouveau style qu'il souhaiterait imprimer en tant que président de l'UMP, rapporte Le Figaro lundi 28 juillet. Voici à quoi le Sarkozy nouveau ressemblerait.

Un chef qui garderait ses habits d'ancien président

Pas question pour Nicolas Sarkozy de revenir dans l'arène politique comme un simple politicien. Avant de reprendre la tête de son parti, il pose ses conditions, affirme Le Figaro. A savoir : conserver son bureau d'ancien président de la République, rue de Miromesnil, mais aussi continuer à parcourir la planète pour donner de très lucratives conférences internationales.

Pas plus tard que vendredi, Nicolas Sarkozy est intervenu à Brazzaville (Congo) au Forum économique Forbes. Selon Le Figaro, "il a déjà donné son accord de principe pour plusieurs déplacements en Asie et en Amérique latine cet automne".

Un chef "rassembleur" pour "ne pas effrayer"

S'il veut réussir son retour, le bulldozer Sarkozy ne doit pas effrayer les siens. C'est pourquoi il envisagerait d'adopter un profil de chef rassembleur, à l'écoute, à l'opposé de l'homme clivant que les Français connaissent.

Selon Le Figaro, il s'apprête donc à faire des concessions pour accéder au poste. Et surtout, à gouverner l'UMP en s'entourant d'une équipe représentant tous les courants du parti. Le quotidien prévoit ainsi que Laurent Wauquiez incarne une sensibilité eurosceptique, tandis que serait mise en avant une "nouvelle génération de trentenaires", comme le député du Nord Gérald Darmanin ou le cofondateur de la Droite forte, Guillaume Peltier.

Un chef tourné vers la présidentielle de 2017

Un ancien conseiller confie au Figaro : "S'il est candidat à la tête du parti, cela vaut déclaration à la présidence de la République, car personne n'imagine qu'il revienne seulement pour remettre les affaires de l'UMP en ordre." En réalité, la présidentielle de 2017 est le véritable objectif de l'ancien chef de l'Etat. La prise du parti n'est qu'un moyen d'y parvenir, permettant de ne pas laisser le champ libre à François Fillon et Alain Juppé.

En 2016, se soumettra-t-il à la primaire désignant le candidat de l'UMP ? Ses proches jurent depuis des mois que son aura le dispenserait de s'abaisser au niveau des autres prétendants potentiels. Mais selon Le Figaro, Nicolas Sarkozy aurait finalement accepté le principe de participer à des primaires ouvertes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.