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Cambadélis fait son mea culpa après des propos polémiques sur Israël et Daech

"On identifie la communauté juive à Israël et les musulmans à Daech", a déclaré le premier secrétaire du PS sur Radio J.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, à Paris, le 24 octobre 2014.  (PHILIPPE WOJAZER / REUTERS )

Jean-Christophe Cambadélis, numéro un du PS, a déploré sur Radio J, dimanche 8 février, que l'on assimile les juifs à Israël et les musulmans à l'organisation Etat islamique. Il a pris soin de préciser qu'il ne mettait pas "sur le même plan" l'Etat hébreu et Daech, comme indiqué sur Twitter. "Je suis contre que l'on identifie une communauté à un Etat, a lâché le responsable PS. On identifie la communauté juive à Israël et on identifie les musulmans à Daech. C'est le même raisonnement."

Le responsable socialiste répondait initialement à la question de Radio J qui demandait si les manifestations de janvier après les attentats auraient été aussi importantes avec uniquement la tuerie de l'Hyper Cacher. Sans répondre, le député s'est lancé sur le thème de la montée de l'antisémitisme et de l'islamophobie. "Le projet politique du FN, c'est l'apartheid, la séparation des communautés", a expliqué le député. "Evidemment, on pense tout de suite à la communauté musulmane, mais vous verrez que derrière", ce sera "la communauté juive, dont on indiquera que ce sont les représentants d'Israël en France, qu'ils ont des idées et des modes de vie qui ne correspondent pas à la France".

"Un mauvais tweet", s'excuse Cambadélis

Le député PS a réagi lundi matin sur France Info, estimant qu'il s'agissait d'"un mauvais tweet [de ses propos sur Radio J] qui a fait une mauvaise polémique". Jean-Christophe Cambadélis indique que "la formule n'était pas maladroite" mais que "le tweet était mal calibré"

Les propos de Jean-Christophe Cambadélis avaient provoqué une série de réactions indignées sur les réseaux sociaux, d'abord de la part d'anonymes avant l'entrée en jeu de plusieurs responsables politiques. Le député UMP Eric Ciotti s'est notamment fendu d'un tweet appelant à la démission du premier secrétaire.

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