Présidentielle 2017 : la crise du Parti socialiste
À gauche, premières explications publiques de Manuel Valls sur ce qu'on a appelé la crise avec François Hollande, ce mardi 29 novembre. Le Premier ministre a été vivement interpellé à l'Assemblée nationale et a donné sa version des faits.
Après des jours de bras de fer au sommet de l'État, à peine entré dans l'hémicycle ce mardi 29 novembre après-midi, Manuel Valls est interpellé. "Ma conception des institutions, c'est l'engagement et la loyauté. Il n'y a pas de crise institutionnelle", réplique-t-il à Christian Jacob, député Les Républicains de la 4ème circonscription de Seine-et-Marne. Une réponse qui n'est pas suffisante pour des socialistes exaspérés. Ils ne supportent plus de voir leur famille totalement atomisée. Tous demandent à François Hollande de dire si oui ou non il est candidat.
Une colère froide
"Je lui demande, comme beaucoup de socialistes, de se décider et d'arrêter de trimballer la vie politique française autour de ses hésitations. Ou c'est lui, ou c'est Valls", assure Malik Boutih, député PS. "La droite vient de réaliser des primaires sans faute, il est temps que la gauche s'y mette", ajoute Aurélie Filipetti, députée de Moselle et ancienne ministre de la Culture. Une colère froide qui risque de contraindre François Hollande à avancer son calendrier.
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