: Vidéo Vincent Peillon déclare sa candidature à la primaire de la gauche
L'ancien ministre de l'Education s'est présenté comme un candidat capable de rassembler la gauche, face à l'extrême droite et à la droite.
Il se présente comme "le candidat du rassemblement". Vincent Peillon a annoncé, dimanche 11 décembre sur France 2, sa candidature à la primaire de la gauche. Face à "une extrême droite aux portes du pouvoir" et à "la droite de Monsieur Fillon qui est en train d'affirmer des choses d'une dureté incroyable", l'ancien ministre de l'Education estime que "la gauche doit gagner".
Interrogé par Laurent Delahousse, il a défendu le bilan de François Hollande : "Il y a un seul pays en Europe qui a fait progresser son modèle social tout en réduisant ses déficits. Je crois que, trè vite, les Français vont réapprécier et sa personne et son bilan", a-t-il déclaré, tout en reconnaissant "des erreurs".
Mélenchon et Macron, "deux personnes de valeur"
"Je suis le candidat d'une éthique politique car je suis parti du gouvernement avant ceux qui peut-être n'ont pas l'air de vouloir de soutenir leur propre bilan", a-t-il lancé. Un propos qui vise implicitement ses concurrents directs : l'ex-Premier ministre Manuel Valls, mais aussi les anciens ministres Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.
Vincent Peillon entend rassembler au-delà de la primaire de la gauche : "A l'extérieur, il y a deux personnes que les Français apprécient et qui sont deux personnes de valeur : Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron." Deux candidats avec lesquels il s'est dit prêt à travailler. "Je n'ai aucun ennemi, ni dans la primaire, ni même à gauche et dans le camp des progressistes", a-t-il assuré.
Enfin, l'eurodéputé socialiste est revenu sur la façon dont il a pris la décision de se lancer dans la course à l'Elysée : "Je n'avais pas prévu d'être candidat parce que je considérais que le président de la République devait porter les couleurs de ce bilan et définir le nouveau projet. Je l'ai prise le soir où il a fait son annonce. Une décision comme celle-là, elle se fait dans la solitude de sa conscience."
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