Réforme territoriale : il faudra modifier les zones de vacances, annonce Najat Vallaud-Belkacem

Conséquence, notamment, de la réforme territoriale sur les zones des vacances scolaires : Najat Vallaud-Belkacem fixera "au printemps" un calendrier scolaire des prochaines années, a-t-elle déclaré, mardi 10 février, sur France Inter. Actuellement, la France est divisée en une trentaine d'académies, lesquelles sont reparties dans trois zones A, B et C pour les vacances d'hiver et de printemps.

La rue de Grenelle avait déjà indiqué, la semaine précédente, que la ministre de l'Education nationale consultait la communauté éducative sur d'éventuels changements des calendriers, dont la pré-rentrée des enseignants actuellement prévue le 28 août et la rentrée des élèves le 31 août, dates en raison desquelles le syndicat Snalc (minoritaire) a déposé un préavis de grève. Son prédécesseur, Benoît Hamon, avait déjà modifié la date de la dernière rentrée à quelques semaines des vacances d'été, invoquant un problème informatique pour payer les nouveaux enseignants à partir de fin août.

Les stations de ski au cœur des débats

"Je mène une réflexion qui est plus large que celle de la date de rentrée scolaire, parce qu'on va avoir à gérer (...) les conséquences de la réforme territoriale par exemple qui vont modifier les zones de vacances scolaires", explique la ministre. "Le fait qu'on ait une réforme territoriale qui divise par deux le nombre de régions, ça va mettre dans la même région des territoires qui auparavant relevaient de zones de vacances différentes, par exemple l'Aquitaine, le Poitou-Charentes. A un moment donné, il va falloir coordonner tout cela."

Le calendrier scolaire intégrera "d'autres réflexions, comme celle des vacances de printemps, sur lesquelles c'est vrai, les élus de la montagne ont régulièrement évoqué des contraintes nombreuses" qui affectent les stations de ski, précise Najat Vallaud-Belkacem. "Au cours du printemps, je fixerai le calendrier des prochaines années scolaires." Le calendrier scolaire tel qu'il est conçu actuellement, avec des vacances de printemps qui débordent sur le mois de mai, a fait perdre aux stations de ski 3% de leurs recettes ces dernières années, avait estimé en octobre dernier le PDG de la Compagnie des Alpes, évoquant 30 000 emplois menacés.