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Un homme condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir harcelé au téléphone Myriam El Khomri

Cet habitant de Besançon a ciblé la ministre du Travail avec ses coups de téléphones graveleux, mais sans savoir à qui il s'adressait. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Myriam El Khomri, le 11 janvier 2016, à Bobigny (Seine-Saint-Denis).  (WITT/SIPA)

C'est le 16 septembre dernier que la ministre du Travail en eu vraiment marre, et s'est décidée à porter plainte. Depuis quatre jours, Myriam El Khomri recevait de mystérieux coups de téléphone d'un numéro inconnu. Au bout du fil : "Des cris de jouissance féminine", rapporte L'Est Républicain. L'homme jugé, jeudi 3 novembre, au tribunal de Besançon (Doubs), poursuivi pour "appels téléphoniques malveillants réitérés", a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 220 heures de travail d’intérêt général.

Devant le juge, ce Bisontin de 32 ans explique sa méthode, qu'il applique à Myriam El Khomri comme à d'autres de ses victimes : il ne parle pas dans le téléphone mais imite des cris de jouissance féminine ou passe des bandes-son de films pornographiques. Après quatre jours de ce traitement et des dizaines d'appels avant de porter plainte, la ministre a fini par craquer et c'est à la sortie d'une interview à RTL qu'elle en a eu assez.

Mais comment ce "plaisantin" a pu se procurer le numéro de la ministre ? "Au hasard, comme plein d'autres, pour faire le con", explique cet homme qui possède déjà 19 mentions sur son casier judiciaire. "Je ne savais pas qu’elle était ministre !" affirme-t-il aux policiers. "Je n’écoute jamais les infos. Moi c’est Skyrock""J’ai conscience qu’à mon âge, on ne fait pas des trucs comme ça", a finalement reconnu le prévenu.

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