Présidence de l'UMP : le candidat Henri Guaino veut "plus de gaullisme à l'UMP"
L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy a annoncé sa candidature lundi, car il dit ne pas se reconnaitre dans le duel Copé-Fillon.
SUCCESSION A L'UMP - Henri Guaino a pris goût aux élections. Elu député des Yvelines en juin dernier – le premier mandat politique de sa carrière –, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy durant le dernier quinquennat annonce son intention de briguer la présidence de l'UMP. "Oui je suis candidat", dit-il dans une interview accordée au Figaro dans son édition du mardi 4 septembre. Lundi, il avait déjà laissé entendre cette annonce au Parisien, confiant avoir pris sa décision "tout récemment".
Les raisons de cette candidature ? Selon l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy, le futur de l'UMP ne peut se jouer autour d'un duel entre Jean-François Copé et François Fillon. "Comment peut-on dire être dans un système démocratique s’il n’y a que deux candidats dans une élection ?" s'insurge-t-il dans Le Parisien. Invité lundi soir sur France 3, Henri Guaino a une nouvelle fois clamé son besoin de troisième voie : "Je ne retrouve pas mon gaullisme dans ce qui m'est présenté aujourd'hui (...). Je me présente pour qu'il y ait plus de gaullisme à l'UMP."
Le mystère persiste toujours autour de ses soutiens. Il exclut un ticket avec Nathalie Kosciusko-Morizet, alors que 20 Minutes laisse entendre que c'est l'ancienne ministre qui a décliné l'offre. Tout comme le maire de Nice, Christian Estrosi, qui pense lui aussi à une candidature en solo. "Mais je n'y vais pas pour jouer les loups solitaires", assure Henri Guaino. Son objectif prioritaire est de se lancer dans la chasse aux parrainages. Il ne lui reste que quinze jours pour en trouver 7 924, issus de dix départements différents. L'élection du président de l'UMP aura lieu lors du congrès du parti, les 18 et 25 novembre prochains.
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