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13h15 le samedi. Affaire Omar Raddad : si l’ADN parle…

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Article rédigé par franceinfo
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Des traces d'ADN exploitables ont été mises en évidence grâce à de nouveaux prélèvements dans l'affaire Omar Raddad. Ce jardinier marocain a été condamné pour le meurtre, en 1991, de sa patronne Ghislaine Marchal. Il a toujours nié être l'auteur de ce crime. Les progrès scientifiques réalisés depuis permettront-ils de faire toute la lumière sur cette affaire ?

Des traces d'ADN exploitables ont été retrouvées dans le cadre de l'affaire Omar Raddad, le jardinier marocain condamné en 1991 pour le meurtre de sa patronne Ghislaine Marchal. Un crime dont il se dit innocent. Ces traces, découvertes sur deux portes et un chevron qui se trouvaient sur la scène du crime, seront exploitées "dans les mois qui viennent", selon le parquet de Nice.

Cette nouvelle expertise a été réalisée à la demande de l'avocate d'Omar Raddad, maître Sylvie Noachovitch, qui s'appuie sur une loi de 2014 visant à assouplir les conditions de révision d'un procès. Le parquet précise cependant qu'il convient de "rester extrêmement prudent quant aux identités génétiques recueillies sur ces traces", qui "peuvent provenir des protagonistes de l'affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits".

"Omar m’a tuer"

Le magazine  "13h15 le samedi" (FacebookTwitter#13h15) diffusé sur France 2 a rencontré l'avocate de la défense, dont le client a été condamné à 18 ans de réclusion lors d’un procès sous haute tension en 1994. Ce document remet en mémoire les épisodes de cette affaire sur laquelle plusieurs ténors du barreau ont travaillé, notamment maître Jacques Vergès. L'inscription en lettres de sang "Omar m'a tuer", retrouvée sur une porte de la scène de crime, reste l'une des images qui a particulièrement marqué les esprits.

Pauline Dordilly, Alexis Jacquet, Anthony Santoro et Matthieu Houël remettent au jour la polémique autour de cette affaire. Certains sont convaincus de la culpabilité du jardinier, d'autres se disent sûrs de son innocence. Omar Raddad avait bénéficié d’une grâce partielle du président Jacques Chirac et depuis sa sortie de prison, en 1998, il se bat pour une révision de son procès. L’étude des nouvelles traces mises en évidence et les progrès scientifiques réalisés depuis permettront-ils de faire toute la lumière sur ce crime ?

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