Envoyé spécial du jeudi 30 avril 2015
Cette semaine, "Envoyé spécial" vous fait découvrir trois nouveaux reportages :
- Sommes-nous en train de détruire notre planète par notre consommation excessive de produits d’origine animale ? Gras de bœuf dans le savon, gélatine de porc dans le dentifrice, gras de laine de mouton dans le baume à lèvres et alimentation principalement à base de viande… Est-il possible de vivre autrement ? Quelles sont les conséquences à long terme ?
- Tricheries, plagiats, emprunts... Avec l'essor d'internet, d'un simple copier-coller, des étudiants s'accaparent le travail d'autrui. Comment lutter face à ce fléau ?
- Pour rassurer les parents d'ados un peu trop pressés de devenir adultes, les établissements ont développé le "safe clubbing", des fêtes réservées aux jeunes de 13 à 17 ans, qui se déroulent en fin d'après-midi et se terminent bien avant minuit – le tout sans alcool.
Pour des raisons liées aux droits de rediffusion, cette émission n'est plus disponible.
Peut-on vivre sans consommer de l'animal ?
Bien que notre survie alimentaire ne soit pas en jeu, nous continuons à surconsommer de la viande. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chaque année, dans le monde, 60 milliards d’animaux sont tués pour notre consommation. Soit 280 milliards de kilos, contre 44 milliards en 1950. Une hausse constante, malgré les mises en garde des écologistes. En ligne de mire, des conditions d’élevage industriel très contestées. Parfois sans même nous en rendre compte, nous avons quotidiennement recours à des produits dont les composants sont d’origine animale.
Sommes-nous face à une catastrophe écologique pour la planète ? Qu’en est-il du recyclage des déchets issus de l’élevage des animaux ? Paul Sanfourche, journaliste de la rédaction d’Envoyé spécial, a tenté l’expérience de se passer de produits d’origine animale pendant quarante-cinq jours, afin de savoir s’il est vraiment possible de changer de mode de vie.
Tous copieurs ?
Les méthodes de travail et de recherche des Français changent, notamment chez les adolescents. Avec l’essor d’internet, nombre d’entre eux sont tentés de plagier des travaux trouvés sur la toile, qu’ils s’approprient sans penser ni aux conséquences de leur acte, ni à la gravité de cet "emprunt" forcé.
Que risquent ces jeunes lorsqu'ils s'accaparent le travail d'autrui ? Les professeurs ont-ils des moyens efficaces pour repérer les plagiats ? Les logiciels proposés sont-ils assez performants pour pointer les similitudes entre deux travaux académiques ? Envoyé spécial s'est penché sur ce nouveau fléau qui donne de sérieux maux de tête aux enseignants.
Les journalistes ont aussi découvert que cette mauvaise pratique n'était pas réservée qu'aux étudiants. Les adultes y ont aussi recours, et parfois même les politiques. Un exemple fameux : en 2003, alors que les États-Unis veulent lancer une offensive contre l'Irak du dictateur Saddam Hussein pour détention d'armes de destruction massive, le secrétaire d'État Colin Powell s'appuie en partie sur un rapport fourni par le Premier ministre Tony Blair, plagié d'un essai universitaire et de sources suspectes.
"Teen parties" : des fêtes réservées aux ados
Elles ont envahi les nuits de Paris et des grandes villes de province : les teen parties, soirées en boîtes de nuit réservées aux ados de 13 à 17 ans, et qui se déroulent de 18 heures à 22 heures, rencontrent un succès sans précédent.
Le concept est né en Angleterre et aux États-Unis il y a déjà quinze ans sous le nom de "safe clubbing", la fête sans risques. Dans ces soirées, tout est fait pour rassurer les parents : l’alcool est interdit, les entrées strictement surveillées.
À Monaco, nous avons suivi Emma, 13 ans, dont c’est la première soirée en boîte de nuit. Avec Maxime, l’organisateur de l’événement, nous avons filmé les coulisses de l’une des plus grandes teen parties de la côte d’Azur : 800 ados sur la piste de danse…
Aux États-Unis, nous avons pu filmer une teen party géante. Les équipes d'Envoyé spécial ont enquêté sur ce phénomène grandissant. Quels sont les acteurs économiques de ce nouveau marché ? Ces fêtes pour ados sont-elles vraiment sans risques ? Enquête sur un phénomène qui inquiète les familles.
[Ce reportage est une rediffusion. Première diffusion le 24 avril 2014.]
La rédaction d'invite les téléspectateurs à réagir à l'émission sur sa page Facebook ou via Twitter avec le hashtag #EnvoyeSpecial.
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