Manip sur le net
Sur les réseaux sociaux, la course aux fans, aux abonnés et aux likes est devenue un élément permettant de calculer le taux de notoriété des politiques, des stars ou des grandes marques. Le magazine de France 2 a enquêté sur les méthodes douteuses pratiquées par certaines agences pour booster les réputation virtuelles.
Hommes politiques, stars de la chanson, grandes marques, tous se sont mis à la communication sur le web. Ils n’hésitent pas à débourser quelques centaines d’euros pour faire exploser leurs compteurs de fans. Les agences françaises telles que www.acheter-des-likes.com ont flairé le filon et proposent à leurs clients des prestations pour doper les popularités sur Twitter, Facebook et Youtube. Pourtant, les conditions d’utilisation générales sur ces réseaux sociaux stipulent que le recours à l’achat de fans et d’abonnés est formellement interdit. Alors, comment lutter face à ces identités numériques fictives ? Les journalistes d’Envoyé Spécial sont allés voir qui se cachait derrière ces comptes virtuels. Main d’œuvre délocalisée et à bas coup, ou logiciel ultra performant permettant de générer des milliers de likes en un clic, toutes ces méthodes induisent l’internaute lambda en erreur. Il semblerait donc que l’équation entre popularité réelle et popularité virtuelle ne soit pas si simple. Alors, comment démêler le vrai du faux ?
Une enquête de Céline Chassé.
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