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Vidéo Attentats de Paris. Panique au Belgistan

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Attentats de Paris. Panique au Belgistan
Attentats de Paris. Panique au Belgistan Attentats de Paris. Panique au Belgistan
Article rédigé par franceinfo
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Les journalistes de "Complément d’enquête" sont partis en Belgique sur la trace des auteurs des attentats de Paris. Molenbeek, quartier ouest de Bruxelles, fait la une de tous les médias depuis la traque de Salah Abdeslam, le suspect encore en fuite.

Molenbeek était déjà connu comme un repaire d'apprentis jihadistes. Avec la traque de Salah Abdeslam, ce quartier de l'ouest de Bruxelles est au cœur de l'actualité. Les journalistes de "Complément d’enquête" sont partis en Belgique sur la trace des auteurs des attentats de Paris, dont trois ont grandi ici.

"Ici, il y avait des discours de l’Etat islamique, des appels à la guerre", confie un jeune homme familier des frères Abdeslam. Salah, 26 ans, en cavale, et Brahim, 30 ans, qui s'est fait exploser boulevard Voltaire, tenaient à Molenbeek un petit bar de quartier, Les Béguines. Islamistes radicaux et petits voyous s'y mélangeaient. Les deux frères y avaient une image de bons vivants, amateurs de foot, de sorties en boîte et de filles.

Le Royaume débordé par une vague jihadiste

C’est dans les rues de Molenbeek qu’ont transité les jihadistes les plus dangereux de ces dernières années. Mehdi Nemmouche, le tueur du Musée juif de Bruxelles, y louait une planque ; Ayoub El Khazzani, le tireur du Thalys, y habitait. Abdelhamid Abaaoud, le "cerveau" des attentats du 13 novembre, qui avait auparavant coordonné l'attentat manqué de Verviers, était un ami d'enfance des frères Abdeslam. 

Le cas de Molenbeek divise la classe politique au plus haut niveau de l'Etat. La Belgique est le plus gros pourvoyeur européen de combattants pour le jihad. Depuis 2012, le pays regarde ses enfants partir en Syrie : ils étaient 450 l’an dernier. 

Un reportage de Romain Boutilly, Nils Montel et les équipes de "Complément d'enquête". 

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