Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Un Œil sur la planète. L'engrenage infernal

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 30min
Un oeil sur la planète. L'engrenage infernal
Un oeil sur la planète. L'engrenage infernal Un oeil sur la planète. L'engrenage infernal
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Depuis la révolte populaire de 2011, comment la Syrie est-elle devenue le théâtre d'un conflit aux enjeux mondiaux ?

La révolte en Syrie démarre à la mi-mars 2011 à Deraa, une petite ville au sud du pays. Les manifestants réclament la libération d'enfants arrêtés et torturés pour avoir incendié une guérite de police et écrit sur les murs des slogans hostiles au régime.

"Les manifestations étaient de toute évidence pacifiques. Les slogans des débuts affirmaient ne pas vouloir la chute du régime", explique Maen Akel, journaliste syrien en exil, présent avec sa caméra lors des premières manifestations "qui rassemblaient toute sorte de gens, tout le monde était là".

De plus en plus d'armes aux mains des rebelles

La réponse du régime aux manifestations du mois de mars est très brutale. Les premières victimes tombent sous les balles des militaires. "Je suis convaincu que ce qui est à l'origine de la révolution syrienne n'est pas tant le peuple que la paranoïa du régime, qui l'a conduit à réagir avec une telle brutalité qu'elle a suscité la révolte", selon le journaliste algérien Khaled Sid Mohand, qui travaillait en Syrie à cette époque.

Les manifestations gagnent d'autres villes dans les semaines qui suivent et certaines dégénèrent car des armes commencent à circuler… Certaines factions de l'opposition adoptent des méthodes radicales. De plus en plus d'armes sont aux mains des rebelles. Bientôt, des sanctions économiques décidées par des pays occidentaux frappent le régime. L'ambassadeur de France en poste à Damas au début des événements était convaincu de la solidité du pouvoir de Bachar Al-Assad, mais à Paris, on ne voudra pas l'entendre…

Un reportage de Frédéric Crotta, Mathieu Niewenglowski, Bruno Girodon et Gérard Lemoine.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.