Pièces à conviction : "Areva, 3 milliards en fumée"
En 2007, Areva, leader mondial du nucléaire civil, achète Uramin, une petite société minière canadienne, pour 1,8 milliard d'euros. Mais rapidement, les gisements, situés notamment en Namibie et en République centrafricaine, se révèlent inexploitables. Enquête.
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L'affaire Uramin est considérée comme l'un des plus grands fiascos industriels de ces dernières années. En cause, l'achat par Areva en 2007 d'une société minière canadienne pour 1,8 milliard d'euros. Problème, les gisements namibiens et centrafricains ne produisent pas à hauteur des espérances des acheteurs.
Alors que l'entreprise est secouée par le départ d'Anne Lauvergeon et les retards sur l'EPR filandais Olkiluoto 3, elle doit faire face à des demandes de justifications de toutes parts. Et notamment de l'État, actionnaire majoritaire à 87%.
L'affaire soulève de nombreuses questions : qui est responsable de ce fiasco industriel ? Quel a été le rôle d'Anne Lauvergeon - espionnée par une société suisse ? Pourquoi l'Agence des participations de l'État a-t-elle validé ce rachat ? Quelle portée a eu la démission du patron des mines d'Areva, Sébastien de Montessus ?
Pour Pièces à conviction, Pascal Henry est allé enquêter du côté du obscur du rachat d'Uramin.
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