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Révélations du "Canard enchaîné" : Richard Ferrand n'a "enfreint aucune règle", selon Benjamin Griveaux

Le porte-parole de La République en marche, invité mercredi de franceinfo, a estimé que les faits de 2011 rapportés par le "Canard enchaîné" sur l'actuel ministre de la Cohésion des Territoires ne concernent en rien la moralisation de la vie publique.

Article rédigé par franceinfo
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Benjamin Griveaux, porte-parole de la République En Marche, candidat aux législatives dans la 5e circonscription de Paris. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Benjamin Griveaux, porte-parole de La République en marche (LREM), invité mercredi 24 mars de franceinfo, a réagi aux informations du Canard enchaîné concernant l'actuel ministre de la Cohésion des Territoires. L'hebdomadaire rapporte dans son édition de mercredi que les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était alors le directeur général, ont loué à partir de 2011 des locaux, à Brest, appartenant à une société détenue par sa compagne. Le journal précise que cette pratique n'a rien d'illégal. "On est dans le cadre d'une entreprise privée, il n'y a pas d'argent public", a notamment affirmé Benjamin Griveaux. De son côté, Richard Ferrand a évoqué des dénonciations calomnieuses.  

"Est-ce que la décision a été prise par Richard Ferrand ? Non. C'est le conseil d'administration qui prend la décision et pas le directeur général. Il ne siégeait pas. Il n'a pas le droit de vote. Est-ce qu'il a caché que c'était sa femme ? Non", a assuré Benjamin Griveaux.

"La moralisation de la vie publique concerne l'argent public. Là il s'agit d'argent privé. Cela n'a rien à voir". "Quelle règle a-t-il enfreint ? Aucune", a-t-il déclaré. Le porte-parole de LREM a ajouté que "manifestement, il y a eu un corbeau, puisque le papier [du Canard enchaîné] repose sur une lettre de délation"

"Ne pas passer à côté" du sujet des causes du terrorisme

Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait affirmé que la société française portait "une part de responsabilité" dans la radicalisation des terroristes. "Je soutiens ce qu'a dit le président de la République. Considérer qu'il n'y a aucune part de responsabilité, c'est considérer que la République ne peut rien y faire. Ne pas combattre les causes profondes de ce mal qui est français et européen c'est passer à côté du sujet", a ajouté Benjamin Griveaux, candidat aux législatives dans la 5e circonscription de Paris

Les principales organisations syndicales et patronales sont reçues aujourd'hui et lundi prochain par le Premier ministre et la ministre du Travail Muriel Pénicaud dans le cadre du projet de réforme du droit du travail. Avec quel calendrier ? "C'est au Premier ministre de fixer l'échéance. Ce sera la fin de l'été, la fin de l'été c'est le 21 septembre. C'est dans cet horizon de fin de l'été, du début de l'automne", a déclaré Benjamin Griveaux, soulignant l'ouverture de discussions. "A ceux qui nous disaient que la procédure était accélérée, qu'il n'y avait pas de discussion avec les partenaires sociaux, que le Parlement serait bâillonné, la meilleure réponse c'est que les discussions se tiennent. Il n'y a pas de flottement. Le calendrier sera fixé par le Premier ministre", a ajouté Benjamin Griveaux.

La "géographie" politique à géométrie variable

Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a dit "souhaiter" d'autres personnalités de droite au gouvernement après les législatives, lors d'un entretien ce matin sur Europe 1. Benjamin Griveaux précise que, lui, "n'est plus dans la géographie gauche/droite". "Nous sommes dans une phase de recomposition parfaitement assumée. Je souhaite des ministres compétents, qui incarnent le renouvellement que nous avons porté depuis le début et je souhaite des ministres issus de la société civile", a-t-il déclaré. 

Regardez l'intégralité de l'entretien de Benjamin Griveaux sur franceinfo le mercredi 24 mai 2017.

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