Les fautes d'orthographe coûtent cher aux entreprises
Un accord raté, une conjugaison "mal-ta-propos" ou un mot écorché ... et c'est du chiffre d'affaires qui s'envole. Les fautes d'orthographe feraient perdre des millions d'euros aux entreprises. Celles qui en souffrent le plus seraient les sociétés du web : sur un site de e-commerce, une seule faute d'orthographe pourrait diviser les ventes par deux, affirme par exemple la BBC.
Le niveau d'orthographe baisse. Le ministère de l'Education nationale l'a relevé, en comparant des dictées de CM2. Pour les quadras, la méthode globale est montrée du doigt . Pour la "génération Y", les SMS sont accusés de tous les maux . Et pourtant, une étude produite par les universités de Poitiers, de Toulouse et de Nanterre vient de démontrer qu'il n'existait pas de lien entre le langage des textos et un relâchement de la grammaire.
Ce qui change, c'est que tout le monde écrit. Et ce qui complique les choses, c'est que, contrairement à des difficultés en anglais ou en management d'équipe, on a du mal à parler de cette faiblesse. Les entreprises renvoient de plus en plus souvent leurs salariés se remettre à niveau. La formation à l'orthographe est de plus en plus demandée par les entreprises.
Et la dernière tendance c'est d'indiquer sur son CV son niveau d'orthographe . On connait le TOEIC pour évaluer son niveau d'anglais. Il y a désormais le Certificat Voltaire. Des candidats le passent et affichent leur score, et des entreprises y soumettent leurs salariés. C'est aussi un service d'entraînement en ligne.
Les non fumeurs râlent
Près des deux-tiers d'entre eux estiment que les fumeurs prennent trop de pauses, et ils s'estiment lésés. C'est une étude du cabinet de recrutement international Robert Half qui avance ce chiffre. Près de sept entreprises sur dix réglementent les pauses, soit en limitant la fréquence ou la durée. Mais ça ne suffit pas, et une très large majorité de responsables d'entreprises estiment que les pauses, et les pauses cigarettes notamment, posent un problème de gestion du temps et de performance.
Voilà ce qui se passe quand on déteste son job
Un sténographe judiciaire américain a été licencié pour avoir écrit des lignes et des lignes de "I hate my job" ("je déteste mon travail "), en lieu et place des compte-rendus d'audience. Un "craquage" qui a entraîné l'annulation d'une trentaine d'affaires jugées par ce tribunal de Manhattan.
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