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Guillaume Larrivé (LR) : "Le droit du sol ne doit plus être automatique"

Guillaume Larrivé, député de l’Yonne, porte-parole Les Républicains, était ce jeudi matin l'invité de France Info. Il a approuvé les propositions formulées par Nicolas Sarkozy dans une interview publiée par l'hebdomadaire Valeurs actuelles.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Le député les Républicains Guillaume Larrivé s’est dit jeudi matin sur la même longueur d’onde que Nicolas Sarkozy qui propose dans un entretien à Valeurs actuelles de ne plus attribuer la nationalité française à 18 ans aux jeunes qui ont un casier judiciaire. "Le droit du sol ne doit plus être automatique ", a déclaré sur France Info l’élu de l’Yonne.

"Lorsque vous avez 16 ans, 17 ans, que vous êtes un récidiviste est-ce que vous croyez vraiment que vous pouvez devenir automatiquement français à 18 ans ? Nous pensons que non. Nous pensons qu’être français, ça se mérite ." Pour Guillaume Larrivé, "quand on naît en France, on a vocation à devenir français, à condition de respecter le contrat avec la France."

Cette proposition n’est pas selon le député les Républicains une stratégie politique qui vise à récupérer les voix du Front national. "Ça, c’est une lecture politicienne ", estime-t-il. "C’est profondément républicain ", se défend Guillaume Larrivé. "On a besoin de remettre de l’autorité et des repères. La nationalité, c’est des droits, mais aussi des devoirs."

Rétention administrative des fichés S : "Pendant qu’ils sont enfermés, ils ne sont pas dehors" (Guillaume Larrivé)

Le député les Républicains de l’Yonne a réitéré son attachement à la rétention administrative des personnes fichées S pour lutter contre le terrorisme. "Je regrette que le gouvernement refuse de mettre en place cette rétention administrative. […] Pendant qu’ils sont enfermés dans un centre de rétention, ils ne sont pas dehors ", a-t-il déclaré. 

Il souhaite s’inspirer de l’exemple d’Israël, d’où il revient et où la rétention "se déroule sous le contrôle d’un juge. Il y a environ aujourd’hui 500 personnes qui font l’objet de cette rétention [en Israël]", a-t-il expliqué. "J’ai la conviction que dans l’Etat de droit, on peut parfaitement augmenter le niveau de sécurité des Français en ayant recours à cette mesure de rétention."

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