"J'ai beau être députée, cela ne m'empêche pas de lutter contre le sexisme avec mes seins" #FreeTheNipple
"Ceci sert à donner à manger aux enfants. Carrez-vous le dans votre patriarcat." Voilà le message qui accompagné la ophoto du sein gauche de Björt Ólafsdóttir, députée islandaise de centre-gauche, le 25 mars dernier. Mot-clé ? "Libérez le téton".
Explications. Depuis plusieurs mois, la campagne mondiale #freethenipple bat son plein pour protester contre la pudeur excessive des réseaux sociaux, pudibonderie anglo-saxonne pour protéger les hommes de ce sein que nous ne saurions voir. Tout commence avec le message d'une adolescente islandaise posté sur Facebook. Adda Smáradóttir n'hésite pas elle y dévoile une photo de l'un de ses tétons avec ce slogan : #freethenipple afin de lutter pour l'égalité des sexes sur les réseaux sociaux. Mais face aux menaces, elle décide dans un premier temps de retirer cette photo. Mais très vite, de nombreux internautes la soutiennent et propagent le hashtag de la lutte. Facebook, Twitter ou Instagram, rien n'échappe à #freethenipple.
Þessi er hérna til að gefa börnum að borða. Troðiði því upp í feðraveldið á ykkur. #FreeTheNipple pic.twitter.com/4HmYzJO08k
— Björt Ólafsdóttir (@bjortolafs) March 25, 2015
Jusqu'à ce 25 mars où Björt Ólafsdóttir, députée islandaise de centre-gauche, dévoile son sein et amplifie encore ce mouvement de protestation. Dans une tribune à The Independent, elle écrit "Après tout je suis enceinte, et quand je donnerai naissance à mes jumeaux je les allaiterai où et quand ils en auront besoin. Mes seins ne seront pas juste dénudés sur internet, ils le seront partout."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.