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Micro européen. Réfugiés : l'Europe centrale à la recherche de solutions

Un sommet réunit aujourd'hui à Vienne sept pays de l'UE dont l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, l'Italie et la Grèce ainsi que trois états des Balkans. Tous ont été en première ligne lors de la crise des réfugiés de l'été 2015. Commentaires de Peter HEUSCH du journal allemand "SüdWest et Danny LEDER du journal autrichien "Kurier".

Article rédigé par franceinfo, Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des enfants dans le camp de réfugiés d'Idomeni (Grèce), à la frontière grecquo-macédonienne, le 13 mars 2016. (MAXPPP)

Que s'est-il passé en un an ?

Sauf en Italie, le flux des réfugiés et migrants a bien ralenti mais tout n'est pas réglé. En Allemagne, où 1,3 million de personnes sont arrivées pendant l'année 2015, l'organisation logistique a été plus compliquée que prévu. C'est la raison pour laquelle cette semaine, Mme Merkel a reconnu son erreur d'avoir dit aux allemands "nous y arriverons". Cette déclaration suit de quelques jours les résultats d'élections régionales, dont celle de Berlin la semaine dernière, où son parti, la CDU a baissé. Répartis sur le territoire, les réfugiés sont cependant tous logés, nourris et bénéficient de soins médicaux, comme en Suède et en Autriche.

Si les arrivées ont diminué, c'est aussi grâce à l'accord avec la Turquie

La Turquie qui retient sur son sol les réfugiés de la guerre de Syrie et les empêche de prendre des bateaux vers la Grèce. Mais l'Allemagne continue à recevoir des migrants ; une discussion est en cours pour en accueillir 200.000 par an. C'est en tout cas le chiffre sur lequel la CSU, alliée de la CDU demande à Mme Merkel de s'engager, ce qu'elle refuse pour le moment. 

En Autriche aussi, l'afflux est stoppé

Depuis janvier, 30.000 personnes sont arrivées contre 90.000 en 2015. En proportion de sa population, l'Autriche a reçu l'an dernier autant de réfugiés que l'Allemagne et le gouvernement fixe désormais le seuil à 37.500 migrants par an.
Le gouvernement de Vienne a changé sa politique à la fin de l'année 2015 et souhaite maintenant que les pays de l'Est appartenant à l'Union européenne comme la Hongrie et la Slovaquie prennent une partie de ces réfugiés. C'est l'un des enjeux du sommet régional qui se réunit aujourd'hui dans la capitale autrichienne.

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