Yves Simon : "Je suis considéré comme un intellectuel triste... Je ne suis pas triste, je suis plutôt gai"
L’auteur-compositeur et chanteur Yves Simon est l’invité de "Mise à jour" de Guy Birenbaum à l’occasion de la sortie de son livre "Génération(s) éperdue(s)" le 4 octobre chez Flammarion.
L’auteur-compositeur et chanteur Yves Simon a sorti le 4 octobre chez Flammarion un recueil, illustré, de 140 de ses chansons, Génération(s) éperdue(s). Il est l'invité de Guy Birenbaum sur franceinfo. "Les chansons rendent invincibles", lit-on dans l’introduction qu’il signe de sa main. Yves Simon s’en explique : "Quand on écrit une chanson, on ne l’écrit pas pour quelqu’un en particulier, on l’écrit pour soi. Puis quand elle sort sur le marché, les gens la reçoivent et la prennent pour eux, disant "c’est ce que je pense"."
Là, quelqu’un qui est seul, isolé, (...), sent que, d’un coup, il n’est plus seul mais mille, dix mille, un millions… Ainsi, on est plus nombreux, davantage en sécurité
Yves Simon
En 1977, sort en salles le film Diabolo Menthe, de Diane Kurys, laquelle lui demande une chanson... Il hésite. Un peu plus tard, une jeune fille lui écrit une lettre d’amour. Yves Simon est frappé par les petits carreaux de la feuille de la lycéenne. C’est en recevant cette lettre qu’il écrit Diabolo Menthe (la chanson, donc), en "dix, quinze minutes". "Je marche par déclic, très vite. Contrairement à Brassens. Georges écrivait la musique, et, pendant un an, bossait sur la chanson." "Si je ne trouve pas les paroles tout de suite, confie-t-il, j’abandonne la musique : je repars à zéro…"
Et s'il devait faire une mise à jour, que voudrait corriger, modifier ou effacer Yves Simon ? "J’efface la mélancolie peut-être… Souvent je suis considéré comme un intellectuel triste, je ne suis pas triste, je suis plutôt gai..."
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