Nouveau monde. Le voyage du futur selon Air France
Au salon Vivatech, la compagnie Air France-KLM a dévoilé sa vision du transport aérien à l’heure du numérique.
Le transport aérien est souvent synonyme de désagréments (contrôles de sécurité contraignants, confort limité en classe éco, surréservation, etc.). Dans le futur, tout cela… existera toujours. En revanche, d’autres transformations sont en route. Air France-KLM se targue d’être parmi les premières compagnies au monde à s’engager vers plus de dématérialisation. C'est ce que l'on apprend au salon Vivatech qui se tient actuellement à Paris.
Chatbots à tous les étages
Air France se branche sur Facebook Messenger. On pourra bientôt recevoir sa carte d’embarquement via l’application. Il sera également possible de dialoguer avec une intelligence artificielle (IA), un chatbot, afin d’accéder à des informations pratiques, telles que la liste des objets que l’on a le droit ou pas d’emporter en voyage, la localisation des bagages en cas de perte, etc. Ultérieurement, on pourra dialoguer avec un assistant virtuel, par exemple, en cas retard de vols. L’IA se chargera alors d’organiser votre prise en charge, selon que vous souhaitez rentrer chez vous en taxi ou dormir dans un hôtel près de l’aéroport. A la clé, moins d’attente inutile aux guichets.
Intelligence artificielle et conciergerie virtuelle
Dans un futur lointain, l’intelligence artificielle devrait même pouvoir nous enregistrer automatiquement sur un vol de remplacement en cas retard à la correspondance. En attendant d’en arriver là, toujours en matière d’intelligence artificielle, Air France s’apprête à lancer un service de conciergerie virtuelle pour les clients Transavia (filiale d’Air France) qui permettra, par exemple, de savoir s’il y a un restaurant dans l’hôtel à destination ou à quelle heure ferme la piscine. Ce service devrait facturé environ 10 à 15 euros par mois.
Voyage sans passeport
Petit à petit, la dématérialisation touche également l’identification des passagers. Dans les aéroports français, une version évoluée du système Parafe (contrôle de police automatisé par empreintes digitales) devrait voir le jour. La reconnaissance faciale est déjà en test à l’aéroport de Roissy. Pour l’instant, il faut encore présenter son passeport papier mais, dans le futur, ce ne sera plus le cas. Le smartphone jouera un rôle encore plus grand.
Air France veut tester dès l’année prochaine le "selfie ID", c'est-à-dire une photo de soi-même sur son smartphone, faisant office de pièce d’identité. Pour cela, il suffira de scanner préalablement la puce NFC de son passeport papier afin d’authentifier cette pièce d’identité numérique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.