#MeToo, la réponse américaine à #balancetonporc
À leur tour, les Américaines partagent massivement, sur les réseaux sociaux, leurs témoignages de harcèlement.
Tout le week-end, le web français a suivi avec passion la popularité de #balancetonporc, mouvement spontané né dans la foulée de l'affaire Harvey Weinstein, avec l'idée d'inciter les victimes de harcèlement à partager leurs témoignages. Un succès indéniable, même si certains critiquent la méthode et craignent que l'on ne tombe dans l'autojustice et la délation.
If you’ve been sexually harassed or assaulted write ‘me too’ as a reply to this tweet. pic.twitter.com/k2oeCiUf9n
— Alyssa Milano (@Alyssa_Milano) 15 octobre 2017
Côté États-Unis, d'où est parti le scandale, le mouvement fait des émules. À l'initiative de la comédienne Alyssa Milano - qui partageait avec Rose McGowan, l'une des victimes de Weinstein, l'affiche de la série Charmed - les internautes victimes de harcèlement sexuel sont invitées à se rassembler autour du hashtag #MeToo.
#MeToo - Crowded tram at Disney, sat a row behind my family. Man kept his hand on my thigh the whole ride, stroking the fine hair there. His friend looked on. Think I was 11 but scared to confirm dates of that trip with my mom, because I never told anyone. Us too. All of us.
— Allison Tolman (@Allison_Tolman) 16 octobre 2017
I was a child too scared to speak. Though the anxiety and blame still haunt me, I am no longer that child. I will not be silent. #MeToo https://t.co/mvSuny6UxC
— Brianne Hendricks (@only2morrow) 16 octobre 2017
At 16, my 36 year old co-worker told me he was gonna "spank me for being a naughty girl" I stayed silent because I was scared #MeToo https://t.co/n353u4rKaq
— zoe rivas (@spideyhollandx) 16 octobre 2017
Si, à l'origine, Milano leur proposait simplement de partager le mot-clé, pour montrer l'ampleur du problème au-delà des limites d'Hollywood, le hashtag semble aider à libérer la parole, de nombreuses internautes saisissant l'occasion pour raconter leurs histoires, certaines pour la première fois.
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