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Salaire des fonctionnaires : le gouvernement propose une hausse de 1,2% du point d'indice en deux temps

Le point d'indice, base de calcul des rémunérations des fonctionnaires, était gelé depuis 2010.

Article rédigé par franceinfo
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Une enseignante lors de l'épreuve du baccalauréat de philosophie, en juin 2007, à Marseille. (BORIS HORVAT / AFP)

L'exécutif promettait "un geste significatif". Le gouvernement propose finalement une hausse de 1,2% du point d'indice – base de calcul du salaire des fonctionnaires – en deux temps, annoncent des syndicats à l'AFP, jeudi 17 mars. La revalorisation, évoquée lors d'une réunion de négociations avec la ministre de la Fonction publique, serait d'abord de 0,6% le 1er novembre puis de 0,6% au 1er mars 2017. 

Plus tôt dans la journée, les syndicats avaient jugé que la proposition de hausse de 1% était "inacceptable". Ils avaient par ailleurs prévenu qu'ils ne se contenteraient pas d'une hausse "symbolique. Gelé depuis 2010, le point d'indice "a décroché de 7 à 8% par rapport à l'inflation", soulignait la CGT en amont de la rencontre, tandis que FO parlait de "8% de perte de pouvoir d'achat" pour les fonctionnaires. La réunion a été suspendue aux environs de 11h30 par la ministre, selon les mêmes sources.

Une hausse chiffrée à 1,85 milliard d'euros

Cette première hausse de 1% de la valeur du point avait été chiffrée à 1,85 milliard d'euros pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière), selon la Cour des comptes. D'où l'avertissement de Bercy : "Il ne s'agit pas [que cette hausse] atteigne des niveaux déraisonnables", a insisté, mercredi, Emmanuel Macron.

Avant même cette annonce, Les Républicains ont dénoncé le principe d'une telle hausse. "De l'électoralisme aux frais des Français", a jugé Eric Woerth, leur secrétaire général, parlant d'une revendication "infinançable" (sic). Nicolas Sarkozy s'est déjà fixé "comme premier objectif" de supprimer "entre 300 000 et 350 000 postes" de fonctionnaires en un quinquennat.

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