Troubles du sommeil : une mauvaise nuit fait autant de dégâts que six mois de malbouffe
Une nuit perturbée réduit la sensibilité à l'insuline de la même façon que six mois d'un régime alimentaire très gras.
Le manque de sommeil augmente le risque d'obésité. Une seule mauvaise nuit a les même effets sur la santé que six mois de malbouffe, rapporte Le Figaro jeudi 12 novembre. Selon une étude du centre médical du Cedars-Sinaï de Los Angeles (Californie, Etats-Unis), la privation de sommeil affecte la sensibilité à l'insuline de la même façon qu'un régime alimentaire malsain.
Bien dormir pour réduire les risques de diabète
L'insuline est l'hormone responsable du maintien du taux de sucre dans le sang. "Quand le corps devient moins sensible à l'insuline, il est obligé d'en produire davantage pour maintenir le taux de glycémie à un niveau stable. Cela peut éventuellement mener à un diabète de type 2, précisent les chercheurs. Le diabète est associé à une série de complications sérieuses, dont les maladies cardiaques."
L'étude, menée sur huit chiens, révèle que le manque de sommeil réduit la sensibilité à l'insuline de 33%, tandis qu'un régime gras la fait baisser de 21%. "Ces recherches démontrent l'importance de bien dormir pour maintenir les niveaux de glycémie et réduire les risques de maladies métaboliques comme l'obésité et le diabète", estiment les scientifiques.
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