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Laurence Rossignol veut interdire aux mineurs l'accès aux sites pornographiques

Invitée d'un blog catholique, la ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, dit vouloir lutter contre l'industrie pornographie et les images "avilissantes" qu'elle diffuse.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des Femmes, Laurence Rossignol, à l'Elysée à Paris, le 15 février 2017. (CITIZENSIDE/YANN BOHAC / CITIZENSIDE)

La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, affirme qu'"il faut lutter contre l'industrie pornographique" et interdire l'accès des mineurs aux sites internet qui diffusent ces images "avilissantes", dans un entretien vidéo à Padreblog, mis en ligne lundi 20 février.

"La pornographie est une violence faite aux femmes, c'est une (...) forme d'exploitation sexuelle pour celles qui jouent dans ces films pornographiques", indique la ministre sur ce site, animé par des prêtres catholiques. "L'accès facile à la pornographie" est aussi "une violence faite aux enfants".

"Contraindre et fermer l'accès des sites internet"

"Il faudra contraindre et fermer l'accès des sites internet" aux enfants, martèle-t-elle, tout en relevant la difficulté de cette démarche, beaucoup des sites visés n'étant "pas en France".

Pour Laurence Rossignol, "il faut lutter contre l'industrie pornographique, ce qu'elle suppose d'avilissement pour celles et ceux qui y travaillent. Et il faut lutter contre l'accès des jeunes, des mineurs à l'image pornographique qui est avilissante pour l'amour, l'égalité femmes-hommes et la représentation qu'on a de ce qu'est la sexualité". "Je ne vois pas ce qu'on a à défendre" dans "cette industrie pornographique : ce n'est plus de la liberté".

La loi du 13 novembre 2014 (sur Legifrance.gouv.fr), prévoit déjà que "le fait d'inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, ou de faire commerce d'un message pornographique, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende."

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