François Hollande défend la réforme du collège

150 parlementaires de la droite et du centre ont envoyé le 6 mai une lettre au président Hollande pour dénoncer la réforme de Najat Vallaud-Belkacem, mais celui-ci refuse de faire marche arrière.
Pour Bruno Le Maire, meneur de cette fronde, ce projet est un "nivellement par le bas, c'est un renoncement. Comme on n'arrive pas à tirer les élèves vers le haut, comme on n'arrive pas à leur apprendre des choses qui sont difficiles, on remplace par des apprentissages comme la sécurité routière ou l'environnement".

Des critiques à gauche

La ministre de l'Éducation subit les critiques y compris de son bord politique. Jean-Marc Ayrault craint ainsi une disparition des classes bilingues français-allemand, et d'autres dénoncent une baisse de l'enseignement du latin et du grec.
Mais le 6 mai, lors d'une rencontre avec la jeunesse à Paris, François Hollande a exprimé entendre "le concert des immobiles. Ceux qui voudraient que rien ne change, que rien ne soit modifié sur le chemin de la reproduction. Et bien non, c'est terminé".