Les maths posent des problèmes à beaucoup de collégiens
On estime qu'un élève de troisième sur cinq serait aujourd'hui incapable de réaliser des exercices que les professeurs jugent "basiques". Un phénomène qui empire.
Ce sont 8 000 collégiens de troisième qui ont fait le même test de mathématiques que des élèves de même niveau il y a six ans. Résultat : le nombre d'enfants dits "faibles" est passé de 15 à 19%, quand ceux dits "bons" sont 15% au lieu de 18%.
Le poids de l'origine sociale
Pour le ministère de l'Éducation, c'est la preuve que le collège français n'arrive pas à réduire les inégalités sociales. "Ce qui augmente, c'est le poids de l'origine sociale sur la réussite scolaire. Par exemple, si vous êtes un collégien en éducation prioritaire, vous avez trois fois moins de chance qu'un collégien hors éducation prioritaire d'être très bon en maths", exprime Catherine Moisan, membre de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance.
Ces chiffres viennent confirmer une tendance déjà révélée en 2012 : la France rétrograde de la 22e à la 25e place des pays développés en termes de résultats scolaires.
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