Classes bilangues : l'État fait marche arrière
Elles devaient disparaître à la rentrée prochaine, mais face à la mobilisation des parents et enseignants, la ministre de l'Éducation a revu sa copie.
Les classes bilangues étaient censées disparaître à la prochaine rentrée scolaire, mais Najat Vallaud-Belkacem a finalement changé d'avis, sous la pression des parents et enseignants. Sur le plateau du 12/13, Sandrine Aramon explique ce rétropédalage. La réforme du collège prévoyait "l'apprentissage pour tous d'une seconde langue vivante dès la 5eme, et non la 4eme. L'option bilangue qui vise à apprendre une seconde langue dès la 6e n'a plus vraiment de raison d'être. Cela concerne seulement 16% des élèves."
70% des bilangues maintenus
La ministre de l'Éducation juge cette option "élitiste" et la supprime, de quoi provoquer un tollé général. Face à la fronde, la réforme est revue. "70% des bilangues sont maintenus. Cela profite au chinois, très en vogue, à l'arabe également, mais aussi et surtout à l'allemand. Dans de nombreuses écoles primaires, des cours d'allemands sont proposés aux élèves de CM2, une parade pour permettre le maintien des classes bilangues au collège en septembre prochain", complète la journaliste.
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