Réforme du collège : le latin vous a-t-il servi ?
Mardi 19 mai, les enseignants étaient dans la rue pour protester contre la réforme du collège. Ce soir, France 2 demande à des artistes et des personnalités politiques si le latin, très concerné par la réforme, leur a servi.
Les professeurs de nombreux collèges sont descendus dans la rue mardi 19 mai pour protester contre la réforme du collège proposée par Najat Vallaud-Belkacem. Celle-ci prévoit notamment de remplacer l'option latin proposée depuis 1996 par un Enseignement pratique interdisciplinaire (EPI) intitulé "Langues et cultures de l'Antiquité".
Des générations d'élèves ont appris le latin. Qu'en ont-ils retenu ? "Sur le moment, je trouvais ça très pénible [...], mais ça m'a aidé pour mon orthographe qui était catastrophique", confie Stéphane Bern au micro de France 2.
En 2013, 429 000 collégiens étudiaient le latin
Beaucoup n'ont apprécié le latin que des années plus tard. "Je n'arrivais à relier ça à rien du tout de mes préoccupations d'ado. C'était une punition", explique André Manoukian. Mais bien plus tard, "par l'étymologie, j'ai découvert mon regret de ne pas avoir bossé le latin et le grec quand j'étais gosse", avoue-t-il. Reste ceux qui n'ont jamais fait de latin et le regrettent encore. C'est notamment le cas de Pierre Perret. En 2013, 429 000 collégiens étudiaient le latin.
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