EPR en Angleterre : "Un grand moment pour la filière nucléaire française" Jean-Bernard Lévy, le pdg d'EDF
La Grande-Bretagne compte 15 réacteurs qui commencent à se faire vieux. Il est donc nécessaire de les remplacer. Pour cela, EDF travaille depuis dix ans sur la construction de nouveaux réacteurs. "C’est un grand moment puisque nous lançons le projet. Nous faisons une annonce en présence du président chinois et du Premier ministre britannique donc il y a un très fort soutien politique ", explique Jean-Bernard Lévy, le pdg d’EDF. "Un grand moment pour la filière nucléaire française. "
Cet accord permet aux Chinois de mettre un pied dans le nucléaire européen, bien qu’ils travaillent déjà depuis plus de 30 ans avec EDF. "Nous avons exporté six réacteurs nucléaires en Chine depuis 30 ans. Cette confiance que nous accorde la Chine est le témoignage que l’EPR est un très beau produit. "
Des constructions et des retards
Le chantier de l’EPR de Flamanville prend du retard. La mise en service est maintenant prévue pour 2020. "Nous avons annoncé la fin du chantier pour 2018 et nous demandons que le décret qui nous permet de construire Flamanville soit étendu de trois années. C’est une précaution juridique ", déclare Jean-Bernard Lévy.
La mise en service de Flamanville conditionne la fermeture de Fessenheim. Ségolène Royal a donné jusqu’à juin 2016 pour déposer les demandes de fermeture. "Nous entrons dans une discussion avec l’Etat et cela prendra le temps que cela va prendre va dépendre de la concertation nécessaire entre EDF et l’Etat puisque l’Etat doit indemniser EDF de la perte liée à la fermeture de Fessenheim. "
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.