Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo Centenaire 1914-2014 : presque toutes les communes sonnent le tocsin

A Paris, à Lyon et presque partout en France, les cloches ont sonné pour commémorer le centenaire de la mobilisation pour la Grande Guerre. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont retenti le 1er août 2014. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Petites cloches ou grand bourdon, le tocsin a retenti un peu partout en France vendredi 1er août, pour le centième anniversaire de la mobilisation de 1914, qui précéda de deux jours l'entrée de la France dans la première guerre mondiale.

"Ordre de mobilisation générale" : l'affiche du 1er août 1914, reproduite vendredi dans la presse régionale, appelait les 3,8 millions de réservistes à rejoindre les 800 000 soldats déjà en service actif.

En ce 1er août 2014, pour marquer l'événement, le gouvernement avait invité les maires des 36 000 communes de France à faire sonner le tocsin à 16 heures, comme l'ont fait leurs prédécesseurs cent ans plus tôt à la même heure. Les maires avaient toute latitude pour décider des modalités d'application.

Partout en France, le même son de cloche

A Lyon, c'est à midi que le beffroi à l'hôtel de ville et plusieurs églises ont fait entendre, pendant dix minutes, le battement lancinant du tocsin. Et la plupart des 3 000 communes de Rhône-Alpes, d'où est partie l'initiative, ont suivi l'appel.

Lyon : le tocsin sonne pour commémorer le centenaire de la "mobilisation générale" (FRANCE 3 RHONE ALPES)

A Paris, les cloches de Notre-Dame ont sonné pendant quinze minutes. France 24 était sur place.


Partout en France, des villes ont commémoré, à 16 heures, le centenaire de la mobilisation. A Flers dans l'Orne, par exemple.

De même à Epinal (Vosges), où les cloches de la Basilique Saint-Maurice ont retenti.

 En 1914, Epinal (Vosges) faisait partie des villes lorraines restées française. Le tocsin y avait donc bien sonné le 1er août, contrairement aux villes de Moselle et d'Alsace qui faisaient alors partie de l'empire Allemand. Il a tout de même sonné ce vendredi à Strasbourg où grand bourdon et six autres cloches de la cathédrale se sont fait entendre pendant sept minutes.

Quelques maires réfractaires pour des raisons différentes

Rares ont été les réfractaires, comme le maire socialiste du Mans (Sarthe), Jean-Claude Boulard, qui a refusé de sonner les cloches dans sa ville, invoquant "l'effroyable massacre" de la guerre.

Le tocsin ne devait pas retentir non plus à Bordeaux, où l'on expliquait à la mairie n'avoir "pas été saisi de demandes en ce sens". A Mende, en Lozère, la cathédrale est en travaux. Ce sont donc les pompiers, seuls autorisés à grimper dans le clocher, qui ont été mobilisés pour sonner le tocsin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.