Le député LREM Christophe Arend visé par une enquête préliminaire pour harcèlement et agression sexuelle
Ce député de Moselle est visé par une plainte de son ancienne assistante parlementaire. Il a lui-même annoncé avoir déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.
Accusé par son ancienne directrice de campagne et assistante parlementaire, le député Christophe Arend (La République en marche) est désormais visé par une enquête préliminaire pour harcèlement et agression sexuelle. C'est le parquet de Sarreguemines (Moselle) qui a annoncé son ouverture à franceinfo, lundi 23 octobre. L'enquête a été confiée au commissariat de Sarreguemines.
Franceinfo a recueilli le témoignage de son accusatrice. Celle-ci raconte avoir subi de nombreuses allusions puis des avances sexuelles de la part du candidat puis député Christophe Arend. "C’était quelque chose de vraiment lourd car, tout de suite, on se sent humiliée, comme une bête de foire", explique-t-elle. "Tous les matins, j'avais droit à des commentaires : 'T'as des jolis p'tits seins, j'aime les p'tits seins'."
"Il arrive et me pince les seins"
Plus tard pendant la campagne, il l'a plaquée contre un mur en tentant de l'embrasser, affirme-t-elle. Une fois l'élection passée, elle a de nouveau été victime d'une agression : "J'étais assise sur les escaliers et c'est là où, par surprise, il arrive et me pince les deux seins."
L'ancienne collaboratrice de Christophe Arend avait porté plainte vendredi. Le jour même, le député de Moselle, qui "conteste les faits", avait annoncé qu'il avait à son tour "porté plainte pour dénonciation calomnieuse". "L'imaginaire de cette plaignante n'a absolument aucune limite", assure son avocat à France 3.
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