Expulsé d'un HLM pour cause de trafic de drogue
La situation durait depuis près de deux ans. L'office HLM se félicite, dans un communiqué, d'une "première victoire judiciaire" . Depuis près de deux ans donc, la famille faisait régner la terreur. "La famille et ses complices n'hésitaient pas à user de pressions et de menaces auprès du voisinage pour qu'il ne dénonce pas cette situation, en contrevenant de façon flagrante et scandaleurse à la tranquillité des habitants" , explique Stéphane Peu, président de Plaine Commune Habitat et adjoint au maire de Saint-Denis.
Un dealer présumé a donc été expulsé ce lundi matin de son logement HLM. Son logement était devenu "un lieu de conditionnement, de stockage et de vente de produits stupéfiants" , ajoute Stéphane Peu.
Expulsion, pour "trouble de jouissance" : le jugement avait été rendu le 17 décembre dernier par le tribunal d'instance - un motif assez rare mais tout à fait légal.
L'article 7 de la loi du 6 juillet 1989 précise que le locataire doit "user paisiblement des locaux" et "répondre des dégradations et pertes qui surviennent" . Selon l'Union sociale pour l'habitat, 600 demandes d'expulsion sont déposées chaque année, essentiellement pour du bruit ou du tapage nocturne. 300 aboutissent.
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