Dans le bureau de Nicolas Sarkozy, une photo de Fidel Castro avec deux Rolex

Quel est le point commun entre Fidel Castro et Nicolas Sarkozy ? Jusqu'à mercredi 2 juillet, cette question pouvait paraître saugrenue, statut de chef de l'Etat mis à part. Mais c'était sans compter sur la vigilance d'internautes durant l'interview de l'ancien président, diffusée sur TF1 et Europe 1. Le compte Twitter @Carla_Bismuth, qui emprunte son nom au pseudonyme employé par Nicolas Sarkozy pour téléphoner à son avocat, a en effet remarqué qu'au fond de son bureau, où se tenait l'entretien, est accrochée une photo du chef de la révolution cubaine. Un cliché où Fidel Castro porte deux montres Rolex à son poignet gauche. 

Dans le bureau de Paul Bismuth Sarkozy, MÊME Fidel Castro a deux Rolex #TeamFouquets pic.twitter.com/KRIyvJfsUc

— Carla Bismuth (@carla_bismuth) July 3, 2014

Cette petit trouvaille a permis à certains de dresser un parallèle entre la photo et la phrase du publicitaire Jacques Séguéla, datant de 2009 : "Si à 50 ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie !" Ce proche de l'ancien chef de l'Etat lui avait fait d'ailleurs rencontré sa future épouse, Carla Bruni, au cours de son mandat.

Si à 50 ans t'as un portrait de Castro avec deux Rolex accroché au mur, c'est que t'as raté ton come-back. #Sarkozy http://t.co/22fwuVotL3

— Le pisteur de Trolls (@Le_Ptrolls) July 3, 2014

Une photo à l'origine méconnue

Le Parisien, qui a repéré ce tweet, précise que Nicolas Sarkozy ne porte pas de Rolex mais une Patek Philippe, modèle 5140G, "cadeau offert par Carla Bruni à l'époque de leurs premières rencontres, d'une valeur de 55 000 euros". "On ignore comment cette photo de collection a atterri dans ses bureaux très sobres de la rue Miromesnil, poursuit le quotidien. Il pourrait s'agir, de la part de l'ex-locataire de l'Elysée, d'un de ces clins d'œil provocateurs dont il est coutumier."

Quant à la photo du "Lider Maximo", elle reste "un mystère", selon Le Figaro. "Au dos de l'originale, seule l'année 1961 est écrite à la main. Nulle trace du jour, ni du mois, encore moins du lieu où il se trouvait lorsqu'il fut ainsi saisi par un photographe dont le nom est aussi tu", écrit le journal. Une chose est sûre, même si elles comptaient déjà parmi les objets de luxe, les Rolex n'étaient pas associées au "bling bling" à l'époque, mais plutôt à l'idée de qualité et de précision. Si Fidel Castro porte deux montres, c'est sûrement qu'il était alors à l'étranger, et qu'il gardait l'une d'entre elles pour connaître l'heure sur l'île.