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Oise : l'homme qui a tué sa femme et ses deux enfants avant de se suicider était policier

L'homme n'aurait pas supporté l'annonce par son épouse de son intention de le quitter.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Quatre personnes d'une même famille, deux adultes et deux enfants, ont été tuées dimanche 10 septembre par balle à la gare de Noyon (Oise).  (GOOGLE MAPS)

L'auteur du triple assassinat, commis dimanche 10 septembre au matin à la gare de Noyon (Oise) sur sa femme et ses deux enfants de 3 et 5 ans, est un policier, qui s'est ensuite suicidé, a annoncé la procureure de Compiègne. 

"L'auteur de cet assassinat est un fonctionnaire de police affecté à la préfecture de police de Paris, qui n'aurait pas supporté l'annonce par son épouse de son intention de le quitter", a déclaré Virginie Girard lors d'une conférence de presse.

Une jumelle de 5 ans seule survivante

Dimanche matin, des gendarmes de la brigade de Guiscard (Oise) ont été appelés en raison d'un différend familial dans la ville. La mère, née en 1983, explique aux militaires qu'elle veut quitter le domicile conjugal. A ce moment-là, le mari n'est pas au domicile. Revenu chez lui, le mari, un policier né en 1979, a une attitude "parfaitement calme" et ne refuse pas qu'un voisin conduise sa femme à la gare de Noyon, distante de dix kilomètres, avec trois de leurs cinq enfants, les deux autres enfants étant gardés par le voisinage, a expliqué la procureure.

Mais, vers 11h30, "alors que le groupe constitué de la mère de famille et de ses trois enfants attendaient sur le quai, l'auteur des faits a surgi et a tiré plusieurs coups de feu sur son épouse puis sur deux des enfants, les atteignant mortellement", a expliqué la procureure. Le troisième enfant, une fillette de 5 ans et jumelle d'un des deux enfants décédés, n'a pas été blessée.

L'enquête doit permettre de déterminer si le policier a utilisé son arme de service pour commettre ce triple homicide. Par ailleurs, les enquêteurs demandent à un témoin de la scène "qui a pris la fuite" de se manifester auprès des autorités.

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