Gaza : la manif interdite se disperse à Paris après des heurts
5 000 personnes se sont rassemblées place de la République dans l'après-midi, bravant l'interdiction des autorités.
Ce qu'il faut savoir
Ils ont bravé les autorités. 5 000 personnes se sont rassemblées place de la République à Paris, samedi 26 juillet, dans le cadre d'une manifestation pro-palestinienne interdite par les autorités. La préfecture avait dit non à l'événement, qui jugeant qu'il présente les mêmes risques de violences que celles qui ont marqué la précédente mobilisation interdite, le 19 juillet à Barbès.
• Des heurts éclatent. Selon des chiffres provisoires, une cinquantaine de personnes ont été interpellées, dont une trentaine placées en garde à vue. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène face à un groupe qui leur lançait des projectiles, tandis que des jeunes, certains cagoulés ou le visage masqué par des foulards, jetaient également divers projectiles sur des vitrines de magasins. Les derniers participants ont quitté les lieux vers 19h30.
• L'interdiction de la manifestation confirmée par le Conseil d'Etat. La plus haute juridiction administrative était saisie par plusieurs des mouvements appelant à la manifestation : le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), le Parti des indigènes de la République et l'Union juive française pour la paix.
Bernard Cazeneuve met en garde les organisateurs. "C'est la violence des groupes guidés par la haine qui génère l'interdiction, a expliqué le ministre de l'Intérieur. Les organisateurs seraient les seuls responsables d'éventuels débordements, en refusant de se soumettre à une interdiction de manifester. (...) Je les appelle à se conformer à la loi."