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Non, France 2 n'a pas annulé la diffusion de la messe du dimanche à cause de la passation de pouvoirs entre Hollande et Macron

Christine Boutin, la présidente d'honneur du Parti chrétien-démocrate, a affirmé que la date de passation de pouvoirs reflétait une "volonté de banaliser le dimanche", en évoquant, à tort, une déprogrammation de la messe.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Christine Boutin lors d'une manifestation contre l'IVG, le 22 janvier 2017 à Paris. (JULIEN MATTIA / AFP)

La cérémonie de passation de pouvoirs entre François Hollande et Emmanuel Macron aura lieu dimanche 14 mai. Mais c'est une autre cérémonie, moins laïque, qui préoccupe Christine Boutin. "Dimanche pas de messe" sur France 2, s'est émue la présidente d'honneur du Parti chrétien-démocrate, vendredi 12 mai sur Twitter. A tort, puisque l'horaire de sa diffusion a simplement été avancé.

Une messe de la communauté portugaise à 7h35

Diffusée depuis 1949 par l'audiovisuel public, l'émission religieuse "Le Jour du Seigneur" est habituellement programmée à 10h30 le dimanche. Mais le 14 mai, France 2 diffusera la passation de pouvoirs entre François Hollande et Emmanuel Macron, qui n'a habituellement pas lieu le dimanche. La chaîne prendra l'antenne à 8h30 pour une édition spéciale.

Mais "Le Jour du Seigneur" n'est pas annulé pour autant. Son horaire a simplement été avancé à 7h35. Comme l'indique le site de l'émission, France 2 diffusera la messe célébrée à l'église Notre-Dame-d’Auteuil  à Paris avec la communauté portugaise, à l'occasion des célébrations du centenaire de l'apparition supposée de la Vierge Marie aux bergers de Fatima, au Portugal. C'est ce qu'a répliqué le compte Twitter de l'émission à Christine Boutin.

Christine Boutin a aussi taclé le nouveau président de la République, lui attribuant la responsabilité du choix d'un dimanche pour organiser la passation de pouvoirs : "Les choix d'Emmanuel Macron sont très clairs", juge-t-elle. Pourtant, si aucun texte de loi n'encadre l'organisation de cette cérémonie, celle-ci revient à l'Elysée et non au président sortant. Et l'hypothèse de l'organiser un dimanche était déjà évoquée en coulisses dès la mi-avril, selon RTL, c'est-à-dire avant même le premier tour de l'élection présidentielle.

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