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Vidéo Quand le responsable gouvernemental de la Sécurité routière donne raison à Nicolas Sarkozy

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Sécurité routière : "il y a une meilleure utilisation à faire" des policiers
Sécurité routière : "il y a une meilleure utilisation à faire" des policiers Sécurité routière : "il y a une meilleure utilisation à faire" des policiers (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Le délégué interministériel à la Sécurité routière, Emmanuel Barbe, appuie l'idée de Nicolas Sarkozy de "libérer" les forces de l'ordre "de toutes les tâches secondaires".

S'est-il rendu compte qu'il appuyait une des propositions du chef de l'opposition ? Comme Nicolas Sarkozy quelque jours plus tôt, le délégué interministériel à la Sécurité routière s'est déclaré favorable, jeudi 5 novembre, à "l'externalisation" des contrôles des excès de vitesse sur autoroute. Pour Emmanuel Barbe, il y a ainsi "une meilleure utilisation à faire" des policiers ou gendarmes qui contrôlent la vitesse des automobilistes, a souligné Emmanuel Barbe.

L'ancien président de la République, qui a décidé de passer à la séquence sécurité dans sa reconquête du pouvoir, a proposé mardi dans les colonnes du Parisien de permettre aux employés d'autoroute "de constater les infractions" liées à la vitesse et "de transmettre ces constats à l'autorité de police, administrative ou pénale", afin de "libérer" les forces de l'ordre "de toutes les tâches secondaires" : "Il faut concentrer le travail de la police et de la gendarmerie sur l'ordre public, le renseignement, l'investigation", a-t-il lancé.

Des "missions qualifiées" pour les policiers et gendarmes

Interrogé par une équipe de France 3 en Gironde, Emmanuel Barbe est allé dans le même sens. "Aujourd'hui, lorsque ces voitures relèvent une contravention, le nom du policier ou du gendarme qui est dans la voiture n'apparaît pas parce que la constatation est faite à Rennes (Ille-et-Vilaine) par un officier de police judiciaire sur un écran d'ordinateur", a-t-il observé. 

"C'est cela que nous voulons externaliser, ni plus ni moins", a ajouté le délégué interministériel à la Sécurité routière. "Il s'agit de faire faire à nos policiers et à nos gendarmes, des personnels qualifiés, des missions qualifiées."

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