: Vidéo Smartphones : "accro, mais je me soigne"
En 2013, 4 Français sur 10 se disent "dépendants" à leur téléphone. Pour certains, cela devient même une obsession.
En moins d'une décennie, les portables ont envahi nos vies. Appareil photo, jeux, GPS, agenda, musique, ils sont devenus un véritable couteau suisse numérique. Résultat, selon une étude IFOP, 4 Français sur 10 se disaient "dépendants" à leur téléphone en février dernier.
Un exemple avec Tatiana, responsable e-Commerce : à peine sortie du travail, la jeune femme plonge sur son téléphone portable. Elle se renseigne sur l'application Ratp pour connaître les horaires et ainsi adapter son trajet. La journée de Tatiana se vit au rythme de ses 250 applications. Elle effectue ainsi sa revue de presse et prend le pouls de l'actualité pendant les cinq minutes d'attente à l'arrêt de bus. De temps en temps, Tatiana abandonne son mobile...pour sa tablette afin d'obtenir plus de confort pour les photos et la vidéo. Tatiana estime que son utilisation des écrans "est une addiction consentie".
Une nouvelle maladie : la nomophobie
La dépendance tourne à l'obsession, comme avec ce jeune homme qui témoigne dans le reportage. Son premier réflexe, le matin, va vers son smartphone, idem le soir avant de se coucher. Il dépense un temps considérable au cours de la journée pour consulter ses conversations en ligne.
La peur excessive d'être séparée de son téléphone portable porte désormais un nom : la nomophobie. Le mobile a dépassé sa fonction utilitaire pour devenir une sorte de "joujou pour adulte, un objet rassurant", explique la psychologue Stéphanie Bertholon. S'il paraît difficile de se passer désormais de son portable, il peut être nécessaire de trouver le juste équilibre et parfois de décrocher.
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