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Attentat de Dortmund : le parquet examine une troisième revendication, liée à l'extrême droite

Un e-mail a été envoyé au quotidien berlinois "Tagesspiegel", revendiquant l'attaque et s'élevant contre le multiculturalisme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le bus endommagé de l'équipe du Borussia Dortmund, après une explosion, à Dortmund (Allemagne), le 11 avril 2017. (INA FASSBENDER / DPA)

Les autorités allemandes ont annoncé, samedi 15 avril, examiner une troisième revendication, parvenue au quotidien berlinois Tagesspiegel (article en allemand), quatre jours après l'attentat contre le bus de l'équipe de football de Dortmund, qui a fait deux blessés.

Le Tagesspiegel révèle avoir reçu par e-mail une revendication liée cette fois à des cercles d'extrême droite et s'élevant contre le multiculturalisme, tout en menaçant d'une autre attaque. "Nous avons la lettre de revendication. Nous l'examinons", a déclaré en se référant au courriel reçu par le Tagesspiegel la porte-parole du parquet fédéral, Frauke Koehler, précisant que son bureau "ne peut fournir d'évaluation pour le moment".

Une revendication jihadiste et une autre d'extrême gauche

Ce message constitue la troisième revendication de l'attaque. Les enquêteurs ont indiqué explorer toutes les pistes. Selon le ministre de l'Intérieur de la région de Dortmund, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Ralf Jäger, "il peut s'agir d'extrémistes de gauche, d'extrémistes de droite, de fans violents ou d'islamistes". La police s'est orientée vers la piste islamiste après la découverte sur les lieux de l'attaque d'une lettre rédigée "au nom d'Allah", appelant l'Allemagne à cesser de participer à la coalition internationale antijihadiste en Syrie. Mais l'authenticité de cette lettre n'est pas avérée et aucun élément ne permet d'incriminer le principal suspect de l'attentat. Cet Irakien de 26 ans, interpellé mercredi, a été placé en détention provisoire, pour "appartenance au groupe Etat islamique" (EI) dans son pays d'origine en 2014-2015 et pour ses contacts avec cette organisation depuis l'Allemagne.

Une deuxième revendication, venue apparemment de l'extrême gauche, avait été effectuée au lendemain de l'attentat, mais les enquêteurs ont rapidement mis en doute son authenticité.

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