Football : une fête sous tension mais sans débordements pour les supporters du PSG
Le club de la capitale a été sacré champion de France de Ligue 1, mercredi 7 mai. Un important dispositif de sécurité et plusieurs unités de CRS ont été déployées afin d'éviter les débordements de mai 2013.
Si aucune fête officielle n'a été programmée, il y a bien eu des rassemblements spontanés. Dans la soirée du mercredi 7 mai, plusieurs milliers de personnes ont fêté le titre de champion de France du Paris Saint-Germain sur les Champs-Elysées. Au milieu des fumigènes et d'une certaine tension, les forces de l'ordre ont pourchassé quelques groupes et fait usage de lacrymogènes.
Un important dispositif de sécurité et plusieurs unités de CRS ont été déployés afin d'éviter les débordements de mai 2013, en marge du précédent sacre du PSG. Selon les informations du Parisien, les policiers ont procédé à une quinzaine d'interpellations vers 23h30.
Vers 1h15, quelques centaines de supporteurs déambulaient toujours sur la célèbre avenue de la capitale où les forces de l'ordre sécurisaient les vitrines de plusieurs magasins. La boutique du PSG dans le bas de l'avenue et deux pizzerias ont reçu des projectiles. Des tables et des bacs à fleurs ont été renversés mais aucune vitrine n'a été cassée. La circulation n'a pas été coupée.
"Ça va gâcher l'image du PSG"
Face à des mouvements de foule, qui ont commencé dès la fin de la défaite contre Rennes (2-1) en Ligue 1 de football, vers 22h30, les gendarmes mobiles ont empêché certains supporters de se rendre dans les rues adjacentes. Une équipe de l'AFP a été témoin d'une interpellation musclée. L'atmosphère est restée tendue toute la soirée, avec des dizaines de personnes traversant l'avenue au milieu des voitures et quelques jets de projectiles contre les forces de l'ordre, mais la situation n'a pas dégénéré.
"On n'a pas besoin de tout ça. C'est triste. Ça va gâcher l'image du PSG, encore une fois", s'inquiétait vers minuit Alexandre, un jeune parisien, redoutant des scènes de violence. "Paris c'est nous, Paris c'est nous" ou "Ici c'est Paris, ici c'est Paris", scandaient les supporters au milieu des pétards et des sirènes de police. De leur côté, une centaine de supporters ultras du club parisien avaient commencé à célébrer le titre un peu plus tôt place de la Bourse, critiquant néanmoins "l'ambiance du Parc". "Le Parc est mort, le Parc est mort", scandaient les manifestants derrière une banderole sur laquelle on lisait "Paris, capitale de la censure".
Les supporters PSG gueulent "liberté pour les ultras" / "virage auteuil", des pétards de + en + près des gens pic.twitter.com/gZrg6wd16W
— Aude Baron (@AudeBaron) May 7, 2014
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