: Vidéo Etre wingsuiter, ça ne s'improvise pas
Munis de combinaisons équipées de petites ailes, ils se lancent pour quelques secondes de chute libre. Un sport dangereux mais dont le risque peut être minimisé en prenant des précautions.
Le vol en wingsuit, ce sport extrême, commence à réunir de plus en plus d'adeptes. En France, ils sont 200 à 300 à pratiquer ce saut dans le vide, munis d'une combinaison souple dotée de sortes d'ailes. Sur le sommet de la Croix-de-Fer (Haute-Savoie), à 2 300 mètres d'altitude, ces hommes-oiseaux se lancent pour quelques secondes de chute libre à une vitesse de 180 km/h, avant de se laisser porter par les airs, puis d'ouvrir leur parachute, parfois alors qu'ils frôlent la cime des arbres.
Impressionnant, ce sport n'en reste pas moins dangereux. Six personnes sont mortes cet été dans les Alpes. Mais pour les wingsuiters, il existe des précautions à prendre avant, pendant et après le vol, comme la trajectoire du vol et le vent. Des précautions qui limitent le risque. "Les gens pensent qu'on est fou parce qu'on se jette dans le vide, mais dans notre sport, personne n'a envie de se faire mal et personne n'a envie de mourir", témoigne l'un d'entre eux.
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