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Un an sans internet, l'expérience en demi-teinte de Paul Miller

Pendant une année, un Américain de 26 ans a vécu coupé du web. A l'occasion de son retour en ligne, il raconte cette aventure, assez éprouvante. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Un Américain de 26 ans a décidé de vivre un an sans internet. A l'occasion de son retour en ligne, mercredi 1er mai 2013, il témoigne sur le site The Verge.  (RADIUS IMAGES / GETTY IMAGES )

Il était parti à la recherche du "vrai Paul". Se redécouvrir, cesser d'errer sans but sur la toile, décrocher des réseaux sociaux, et se reconnecter au monde réel, à son rythme : telles étaient les intentions de Paul Miller, un Américain de 26 ans, quand il a décidé, en 2012, de vivre un an sans internet.

Sur le site américain The Verge (en anglais), il est revenu sur cette expérience riche en enseignements inattendus, résumés jeudi 2 mai par le blog Big Browser du Monde.fr.

D'abord enthousiaste, Paul redécouvre la joie des échanges par courriers, se félicite de faire du vélo ou du frisbee, et profite de nouveau de ses amis en chair et en os. "Je m'aime sans internet", clame-t-il au bout d'un mois. Son aventure est documentée sur le site The Verge, qui relaie, au cours de l'année, ses états d'âmes d'être déconnecté (lien en anglais)

De l'enthousiasme au repli social

Mais, avec le temps, "le dynamisme et la créativité de Paul Miller [virent] à la 'consommation passive et au repli social'", raconte Big Browser. Manque de motivation, isolement et flemme d'aller toquer chez le voisin, le jeune homme déchante : "Une douzaine de lettres par semaine peuvent se révéler aussi oppressantes qu'une centaine de mails par jour", explique-t-il à The Verge, convaincu que "les problèmes qu'il imputait à internet se posaient tout autant sans internet, même s'ils se manifestaient sous une autre forme."

"Il y a beaucoup de 'réalité' dans le monde virtuel, et beaucoup de 'virtualité' dans nos réalités", conclut l'Américain à l'issue de son expérience. Et dans ces conditions, internet a contribué à façonner le "vrai Paul" qu'il voulait retrouver en se déconnectant.

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