Un Français, soupçonné d'avoir fourni des armes pour les attentats de janvier 2015, arrêté en Espagne
Antoine D est soupçonné d'avoir armé Amedy Coulibaly, le terroriste qui avait attaqué l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier 2015.
Un Français soupçonné d'avoir fourni des armes pour les attentats de janvier 2015 à Paris a été arrêté en Espagne mardi, et mis en examen mercredi 13 avril, a annoncé la police espagnole, citée par l'AFP. Selon le ministère de l'Intérieur, cet homme est soupçonné d'avoir armé Amedy Coulibaly, le terroriste qui avait attaqué l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier 2015. Le bilan de la prise d'otages s'était élevé à cinq morts.
Arrêté en Andalousie
Selon le quotidien El Mundo (en espagnol), le suspect a été arrêté à Rincon de la Victoria, une ville de la province de Malaga en Andalousie. D'après le quotidien, l'opération a été menée par la police espagnole en collaboration avec la police judiciaire française. L'enquête menée sous la direction du Tribunal de grande instance de Lille (Nord) a déterminé qu'Antoine D avait quitté la France quelques semaines après les attentats de janvier 2015 et s'était "planqué" dans la région de Malaga, où il poursuivait des activités illicites.
Lors de son interpellation la police a trouvé les faux-papiers dont il se servait, un passeport européen au nom d'une autre personne, et du matériel informatique faisant l'objet d'expertises. Deux autres personnes de nationalité serbe et du Montenegro ont été interpellées.
Un trafiquant d'armes français de 27 ans
Antoine D est présenté comme un trafiquant d'armes de nationalité française, âgé de 27 ans. Il est identifié comme "le responsable d'un réseau de trafic d'armes qui a approvisionné le terroriste français Amedy Coulibaly" auteur des attentats du 8 et du 9 janvier à Paris, selon la police.
Le jeune homme a été inculpé mercredi pour trafic d'armes et appartenance à une organisation criminelle, avant d'être placé en détention provisoire. Originaire du Pas-de-Calais, il était recherché par la France qui avait émis un mandat d'arrêt international à son encontre.
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