Alstom : une saga française
Cela fait plusieurs jours que nous vous parlons d'Alstom. Pour bien comprendre les événements en cours, il faut avoir en tête l'histoire très particulière de ce fleuron français qui emploie aujourd'hui près de 100.000 personnes dans le monde.
Cette locomotive du 19e siècle est l'un des premiers modèles fabriqués par l'ancêtre d'Alstom. Des symboles de la révolution industrielle qui sortent d'une petite fonderie créée en 1839 par un Alsacien, André Koechlin. C'est un succès immédiat. Avec ses locomotives, l'industriel fait fortune, rachète ses concurrents et crée une usine géante à Belfort. Début du XXe siècle, ses héritiers voient plus grands. Ils investissent dans un nouveau marché, l'électricité. Il faut construire des turbines, des lignes à haute tension, c'est la naissance officielle d'Alstom en 1928. "Als" comme Alsace, "thom" comme Thomson, une société américaine avec laquelle il fusionne. Dans les années 50, Alstom devient un géant, une fierté nationale.
A Belfort, il avait pris contact avec la moitié du territoire et les 8.000 ouvriers qui fabriquaient les locomotives. C'est aussi les chaniters navals et le TGV. C'est l'époque dont les salariés se souviennent encore.
Ça été les années 80, où on fabriqué les premiers TGV puis les duplex. Jamais on aurait pensé qu'Alstom aurait des difficultés.
En 2004, l'Etat intervient déjà.
Il faut tout faire pour sauver les hommes et technologies d'Alstom.
Solution : une nationalisation partielle. Aujourd'hui, la branche énergie en souffre. Alstom n'a pas beaucoup de erssources financières.
Une société qui parvient encore à exporter ses technologies.
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