Chevaux mutilés : les enquêteurs privilégient la piste de multiples auteurs
L'hypothèse d'un seul auteur qui se déplacerait partout en France, du Vaucluse au Finistère, est peu plausible, selon une source proche de l'enquête.
Les enquêteurs privilégient la piste de multiples auteurs, avec de possibles imitateurs, après les nombreux cas de mutilations de chevaux mais aussi de poneys ou d'ânes recensés en France ces derniers mois, a indiqué une source proche de l'enquête à franceinfo jeudi 3 septembre. L'hypothèse d'un auteur unique qui se déplacerait dans toute la France n'est donc pas la plus plausible à ce stade.
Une dizaine de plaintes par jour
Les gendarmes reçoivent près d'une dizaine de plaintes par jour de propriétaires de chevaux blessés, précise cette source. Mais il ne s'agit pas forcément toujours de cas de mutilations, certains chevaux pouvant s'être blessés tout seuls ou être blessés par d'autres animaux. Les gendarmes doivent à chaque fois procéder à des vérifications, comme c'est le cas dans le Finistère après deux signalements la nuit dernière.
Le dernier cas de cheval mutilé et tué recensé en France date de ce jeudi matin en Haute-Vienne, rapporte France Bleu Limousin. Une jument a été retrouvée morte par son propriétaire à Arnac-la-Poste. Une enquête a été ouverte pour acte de cruauté sur un animal domestique.
⚠️ #Urgent : face au phénomène de mutilations d'équidés partout en France, 1 seul réflexe pour signaler des faits ou comportements suspects : 1⃣7⃣
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) September 3, 2020
Les #gendarmes enquêtent activement sur ces actes criminels.
Suivez les recommandations de l'#OCLAESP et soyez vigilants. pic.twitter.com/TdrtWRoKAy
"Face au phénomène de mutilations d'équidés partout en France, un seul réflexe pour signaler des faits ou comportements suspects : composer le 17", a tweeté ce jeudi après-midi la gendarmerie nationale, invitant les propriétaires à surveiller quotidiennement les animaux et à éventuellement installer des caméras.
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